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Je vous invite à lire l'excellent travail effectué par Béatrice Mésini: cliquez sur :"Eco-Habitats" dans la rubrique mutualisation.
Par ailleurs une association de Chambery' "Trans'Mission solidaire" travaille sur l'aspect réglementation -travail, garantie décénale. Nous recevrons leurs travaux dans peu de temps.
Nous sommes tombé d'accord sur la logique qu'il ne fallait pas chaque fois, réinventer ce qui avait déja été fait.
Nous vons donc tous à gagner de cet élargissement.
Dominique
Le travail effectué le jeudi 03 mai 2007 à Valence nous incite aujourd’hui à entreprendre une simplification de la démarche proposée, et de tendre vers l’élaboration d’une plaquette.
RAPPEL de la proposition initiale :
Création d’une société en participation.
Objectifs : réunir des moyens modestes afin d’élaborer juridiquement, techniquement, et financièrement un itinéraire dont le but final serait la réalisation d’une scop de construction (logements dans de petits collectifs et ou maisons individuelles) Les coopérateurs seraient salaries, et les premiers clients.
CONSTATS :
1) Le publique – chômeurs, rmistes, travailleurs précaires- n’était pas présent. Il y a donc une méthode autre à trouver pour que ces personnes puissent être sensible à la solution : emploi-logement
2) Le publique présent et intéressé au projet était surtout formé de personnes de 45 à 55 ans non propriétaires, et inquiètes quant à l’impossibilité de louer, l’heure de la retraite arrivée.
3) Le
publique restant était formé de personnes intéressées par le projet par la
caractéristique de sa forme –soutient- ou par une voie intermédiaire axée sur
l’amélioration de l’habitat relative à la HQE
CRITIQUES :
1) Il faut finaliser le projet dans le sens que, prenant connaissance de cette possibilité par l’intermédiaire d’une plaquette par exemple, la ou le lecteur puisse se positionner dans tel ou tel secteur en fonction de son besoin : rénovation, ou construction.
2) Il réside une difficulté à surmonter dans la compréhension de l’articulation entre le foncier –son acquisition, sa mise a disposition- et la construction elle-même. L’intégration de l’acquisition du foncier ET de la construction au sein d’une seule structure (SCI à Capital variable) est plus facile à comprendre, sauf que ce sont les banques qui ne veulent pas s’engager sans connaître leurs interlocuteurs d’une part et d’autre part sans avoir la capacité d’hypothéquer le bien.
3) Les ressources financières sont dénuées de toutes aides institutionnelles ; elles sont en prise directes avec les banques et les investisseurs privés, d’où des intérêts à concevoir.
4) D’autres pistes de financement sont envisageables, mais elles sortent des conventions et n’ont apparemment pas fait l’unanimité.
5) Pour tendre les prix vers le bas, d’autres techniques sont peut être à envisager ; elles ont cependant le désavantage de sortir l’aspect salariale du projet, au moins en partie, est apparu alors le concept d’échange, intéressant en soi mais qui complique le processus : adaptation des besoins « bilatéraux » ou mise en place d’une bourse d’échange.
6) Il faut parvenir à un nombre conséquent de coopérateurs, qui est la garantie unique de pouvoir envisager la « production » dans de multiples « bassins d’emploi », ce afin de respecter les implantations d’origine et de ne pas obliger des « démantèlement » familiaux. Par ailleurs une « masse critique » (250 coopérateurs) entraîne des baisses de coûts d’achat de matières premières conséquentes, mais aussi ouvre des perspectives annexes de types centrales d’achat autres que celles liées aux bâtiments. Reste qu’il faut trouver la bonne méthode de communication pour constituer cette masse critique.
7) Il ne faut pas perdre de vue l’état d’urgence de ce secteur (demande forte de logement) lié à la qualité environnementale nécessaire.
CHANTIER et ORGANISATION
Pour que chacun apporte sa pierre, il faut que vous vous inscriviez par l’intermédiaire du « formulaire d’inscription » . Je suis entrain de mettre en place, avec Gaël RIBEIRO, de Montélimar, un outil Internet qui nous permettra d’échanger efficacement, de procéder à des synthèses, sans que nous ayons trop souvent l’obligation de nous réunir. Cela sera bien sur nécessaire, mais nous sommes bien tous éloignés: trois mails supplémentaires de groupes ou personnes intéressées viennent de me parvenir : dans l’Ardèche ; à Lyon, et dans le 13. Le seul moyen de construire est donc de s’organiser.
Un fois que cet outil sera fonctionnel, je pense dans les premiers jours de l’après élection, nous pourrons accélérer notre action :
Bien à vous.
Si:
Vous êtes locataire, désirant accéder à la propriété.
Ou Si:
Vous êtes au chômage,
Ou Si:
Vous êtes au RMI,
Ou Si:
Vous avez un emploi précaire, sous payé
Ou Si:
Vous êtes locataire, près de la retraite et qu'aucune banque ne veut collaborer à votre projet d'accession à la propriété,
Ou Si:
Vous êtes victime des marchands de sommeil exploiteurs de misère,
Ou Si:
Vous êtes sans domicile, obligé d'habiter chez un parent ou une connaissance,
Ou Si:
Vous êtes jeune, chargé de famille, victime des hausses de loyer permanentes,
Ou Si:
Vous
êtes objecteur de conscience ne voulant plus travailler pour le capital
de ceux qui exploitent les femmes et les hommes qu'ils emploient,
Ou Si:
Vous avez de la volonté, de l'audace, un désir profond de vivre autre chose que la médiocrité que le système vous impose,
Ou Si:
Vous admettez qu'il faut arrêter de dire, discourir et palabrer,
Ou Si
Vous croyez que l'action, et l'engagement sont désormais la seule alternative
Si:
Vous voulez vivre dans un logement qui respecte l'environnement,
Ou Si
Vous
désirez travailler, avoir un emploi stable, un salaire décent (2000€)
égal pour tous ceux qui se sont engagés comme vous:
Si quelques unes de ses conditions sont les vôtres
Alors vous pouvez venir participer à l'assemblée générale constitutive de la
scoop BATIR ENSEMBLE.
Le 03 MAI 2007 à 18 h maison des syndicats
Quartier FONTBARLETTE
26000 valence
L'ordre du jour sera le suivant:
Présentation du projet: Le futur coopérateur travaille moyennant salaire pour construire son logement, dans une entreprise coopérative de bâtiment.
Elaboration de l'itinéraire
Approche des financements et exposé des principes.
Engagements préalables
Délégations et cloture
Pour tous renseignements:
Dominique MICHEL: 06 72 55 88 41
Email: doremichel@tele2.fr
La Société Civile Immobilière
à capital variable
La société civil immobilière à capital variable est l'outil juste pour gérer le foncier dont on a besoin. Le capital variable nous offre la possibilité de recevoir des associés supplémentaire ou d'effectuer une augmentation de capital sans le formalisme légal qui s'impose aux sociétés à capital fixe.
L'article qui suit donne une bonne approche des connaissances qu'il faut avoir sur la société civile immobilière à capital variable
Une SCI à capital variable se gère exactement de la même manière qu'une SCI classique, c'est-à-dire, à capital fixe. Quelle que soit sa destinée, la gestion de biens immobiliers (achat, location…) ou encore, la construction vente (construction, puis vente immédiate d'immeubles par lots par exemple, ce dont ne peut faire une SCI de gestion), la variabilité peut s'appliquer à toutes les formes de structures juridiques (sauf la Société Anonyme, S.A dont le propos n'est pas celui du présent article) .
L'intérêt à monter une SCI à capital variable est multiple. Lorsqu'on décide dans une SCI à capital fixe, de modifier le capital ou le nombre d'associés, il doit être procédé à plusieurs formalités. Tout d'abord, il y a lieu de provoquer une assemblée générale, puis passer une annonce légale (coût 150 à 200 euros) annonçant les décisions. Enfin, il devra être déposé un exemplaire des statuts modifiés auprès du registre du commerce ainsi que le procès-verbal de l'assemblée générale (coût : 230 euros).
Moins de formalités
fastidieuses et coûteuses
avec une société à capital variable.
Dans le cas d'une société à capital variable,
ces formalités n'ont pas lieu d'être. Le gérant peut
établir un procès-verbal sans qu'il y ait besoin d'une assemblée
(quoi que nous la préconisions pour éviter tout litige
par la suite). Il n'y a pas de nouveau dépôt auprès
du registre du commerce à accomplir, et le nom du ou des nouveaux
associés
ne figureront pas sur les statuts, mais sera ou seront notifiés dans
le procès-verbal. Une annonce légale n'a pas à être
publié (article L.231-3 du Code de commerce) .
Si le capital est modifié, à condition qu'on
ait fixé le montant du capital minimum en dessous duquel il ne peut
descendre et le capital maximum dans les statuts, il n'y a pas de formalités
à accomplir comme dans le cas d'une société à
capital fixe. Le capital maximum n'engage à aucune obligation d'apporter
le montant de ce dernier. Il signifie simplement que le capital peut varier
entre ces deux valeurs sans qu'il y ait obligations à formalités.
Exemple : le capital minimum (celui de la société) est
fixé à 100 euros. Le capital maximum à 1.000.000 d'euros.
Si, à un moment de la vie de la société, les associés
décident de porter le capital à 20.000 euros (soit en apportant
de l'argent, ou bien, par l'arrivée de nouveaux associés), seul
un procès-verbal constatant le nouveau capital ou/et les nouveaux associés,
sera établi par le gérant (que l'assemblée générale
constatera ultérieurement) . En revanche, si le nouveau capital
est porté à 1.100.000 euros, il doit être procédé
à la publication d'une annonce légale et au dépôt
des pièces auprès du registre du commerce, puisque ce dernier
sera supérieur à celui prévu (article L 231-1 du code
de commerce).
Toutefois, on pourra aussi modifier les statuts pour indiquer un montant de capital maximum supérieur. Dans ce dernier cas, il y a obligation de publier une annonce légale et dépôt d'un exemplaire modifié des statuts auprès du tribunal de commerce du lieu où se trouve le siège social.
Les nouveaux associés
ne figurent pas dans les statuts.
Il arrive aussi que des associés ne souhaitent pas voir figurer leur nom dans les statuts. Cette formule est donc une très bonne solution pour la discrétion.
Concernant la responsabilité, tout associé dans le cas classique, est pénalement et juridiquement responsable des engagements et des faits qui se sont avérés la durée pendant laquelle il a membre. Dans le cadre d'une société à capital variable, cette responsabilité est limitée à 5 ans (article L 231-6 du code de commerce).
On peut aussi noter si l'on désire
démarrer
avec un capital minimum plus important alors que les associés n'ont
pas ces disponibilités, on peut décider de n'apporter que 20
% de la somme, et le reste, sur 5 ans. Exemple. On souhaite que le capital
minimum soit de 10.000 euros. On cassant toutes les tirelires, les associés
n'arrivent qu'à réunir que 2.000 euros. Le reste, soit 80.000
euros, seront apportés sur les 5 années suivant la création.
Néanmoins, s'agissant d'une société à capital variable, et la faculté d'augmenter celui-ci à loisir, on peut à fixer le capital minimum à 2.000 euros (chiffres de notre exemple) pour le libérer entièrement. On pourra le porter à une somme supérieure plus tard, sans délai imposé .
La société en participation
je vous invite à lire cet article tiré d'Internet, il est édifiant notamment sur l'aspect "élaboration d'un projet"
Il existe une
forme juridique de société peu connue et peu employée : la société en
participation (S.E.P). Pour la constituer, rien de plus simple : il ne faut
aucun capital, ni aucune inscription au registre du commerce. Il faut être deux
personnes au minimum. Elle se crée en 5 minutes sans aucun frais, et se dissout
de la même manière : en quelques minutes, sans aucun frais non plus.
Cette société, tout à fait
légale cependant, est régie par le Code civil (articles 1871 à 1873). On ne peut
donc en aucun cas vous opposer un argument par lequel cette société ne serait
pas légale, puisqu’elle est prévue et encadrée par une loi. Les associés n’ont
pas non plus à être immatriculés individuellement au registre du commerce.
Une société en participation peut être composée soit de personnes physiques, des
personnes morales (SARL, SNC, etc…), ou les deux (physiques et morales). On peut
très bien par exemple monter une société en participation entre copains pour
lancer une idée et voir ce qui va en résulter financièrement, lancer une
affaire, ou encore plus simplement, pour jouer au loto en commun dans le but de
partager les gains ensuite.
Autre exemple : deux particuliers ont envie de mettre en place une opération
commerciale pour une période donnée. Ils peuvent convenir de créer une SEP.
Autre cas : une société en SARL souhaite se rapprocher de deux commerciaux pour
lancer un nouveau produit sur le marché. Toutefois, celle-ci n’a pas l’intention
de modifier sa structure actuelle, ni à ce qu’ils deviennent associés de cette
SARL. Les trois protagonistes vont donc créer une société en participation, sans
durée limitée.
On peut aussi imaginer deux sociétés qui auraient envie de produire un produit,
un disque, vendre certaines gammes de produits. Elles peuvent décider de monter
aussi une S.E.P. Les exemples sont multiples .
Conditions pour monter une SEP.
Il n'y a pas de capital minimum imposé, mais chaque associé, comme dans toutes formes de société, doit faire des apports. Par exemple, 1 euro. Les associés peuvent aussi apporter des biens en nature (matériel, baux commerciaux, etc...) mais qui, bien qu'apportés dans la société, resteront néanmoins la propriété de chaque apporteur, contrairement aux autres formes juridiques existantes (SARL, SNC, SAS, SA, SCI, etc...) pour lesquelles, les biens ou sommes apportées en capital par les associés restent acquis à la société.
Tout le monde peut créer une société (personnes physiques et morales), et en être le gérant. Ce dernier ne doit pas avoir d'interdiction de gérer une entreprise.
Ce que l’on
ne peut
pas faire.
Cette forme de société particulière permet cependant d’exploiter à peu près
toutes les activités courantes, sauf celles strictement réglementées,
nécessitant un diplôme, ou soumises à une mesure obligeant une inscription au
registre du commerce .
Cependant, deux commerçants ou sociétés exerçant une activité réglementée, de la
même « famille » d’activité peuvent s’associer. Exemple : deux ou plusieurs
pharmacies, des bijoutiers entre eux, etc…
Les activités peuvent être civiles ou commerciales. Si elles sont civiles, c’est
les règles des sociétés civiles qui s’appliquent, si elle est commerciale, ce
sont les règles des sociétés en nom collectif qui s’appliquent.
La S.E.P peut avoir une durée maximum de 99 ans.
A noter :
Une société en Participation ne peut pas avoir de salariés à son nom. Dans
l’absolu, rien ne l’interdit. Néanmoins, cette structure n’est pas adaptée pour
cela. Elle a plus pour vocation de rassembler des personnes morales ou physiques
pour réaliser un projet commun, le tester et passer ensuite éventuellement, à
une autre structure plus « musclée » comme une SARL par exemple. Mais rien ne
s’oppose à poursuivre une activité pendant plusieurs années
Les associés, leurs responsabilités et nature.
Les associés ne sont pas connus des tiers, ni du registre du commerce, ni de
personne du public, ni des administrations (sauf fiscales) puisque les statuts
ne sont pas publiés.
Ils ne sont connus de personne.
Seul le gérant est connu et doit avoir la capacité à être commerçant.
Les autres associés peuvent être de n’importe quelle nationalité. Ils peuvent
être des personnes physiques, ou morales (sociétés).
Comme dans les autres formes juridiques (en dehors des SARL, SAS et SA), la
responsabilité des associés est proportionnelle au nombre de parts dont chacun
dispose. Les pertes ou les bénéfices seront donc répartis en fonction du nombre
de parts.Le point de vue social et fiscal…
Une société en Participation est une société occulte, légale, réglementée par le
Code civil, et nous l’avons vu, seul le gérant est connu. Les associés eux ne
doivent pas être connus.
De ce fait, seul le gérant devra payer des charges sociales (comme un
entrepreneur individuel ou encore, un gérant de Société en Nom Collectif (S.N.C).
On ne peut pas y échapper.
La première année, un forfait de 210 à 230 euros environ par mois sera appliqué,
puisque le Chiffre d’affaires ne pourra pas être connu. Il sera rectifié et
réajusté l’année suivante…
Ensuite, après cette année forfaitaire, il faudra compter environ 42 à 48 % du
montant des bénéfices perçus par le gérant (chiffre strictement indicatif). A
noter qu'aucune "charge sociale" ne sera appelée à être payer le premier
trimestre d'activité (comme pour les entreprises individuelles).
En
conclusion :
Bien que tout à fait légale, encadrée par un Code, cette structure est peu
connue, mais néanmoins utilisée pour mettre en place de nouvelles idées,
exécuter des projets en commun, lancer une opération ponctuelle, etc…
Sa grande souplesse lui confère un atout majeur : elle se crée et se dissout
immédiatement, sans formalisme particulier. C’est la seule société de ce type en
France…
COMMENT, DANS LA PRATIQUE pouvez-vous envisager votre action ?
Décider d'être un associé de la société en participation
Acheter une part de la Société Civile Immobilière
Adhérer à la Scoop.
Ceci est l'itinéraire des membres fondateurs. Il faut en effet que la société en participation (première étape) règle l'ensemble des postes nécessaires aux deux autres structures.
La société en participation a donc une durée de vie limitée, cependant elle nous autorise ensemble à prendre les meilleurs décisions et à effectuer les meilleurs choix.
Étant tous dans des configurations de budgets familiaux serrés, notre participation à l'élaboration des montages financiers, techniques, et architecturaux sera progressive et égale pour tous.
Le temps de cette progression ne peut actuellement être précisé, il est surtout suspendu au temps que nous mettrons à nous rassembler dans la société en participation. Car il faut atteindre un chiffre minimal de 250 associés de départ pour concevoir un tel projet.
POURQUOI 2000€ ?
Un salaire qui autorise l'achat d'un appartement ou d'une maison individuelle ne peut pas être en dessous de 2000€.
La charge d'emprunt ne peut être supérieur à 30% du revenu mensuel. Cela correspond à un investissement de 80 000€ qui est le coût limite de la construction. Ce qui laisse une marge de 150€ par mois relatif à la location du terrain à la SCI.